Et si l’attaque du quotidien Les Echos annonçait un recul de la liberté de la presse au Sénégal ? Dans l’espace où travaillaient les journalistes, c’est la désolation. Seuls deux appareils électroniques fonctionnent encore, les écrans des ordinateurs sont brisés, la carcasse du poste de télévision gît en morceaux… Ce mardi 4 août, l’organe de presse portait encore les traces des actes de vandalisme de la veille. « Nos locaux ont été attaqués vers 13 heures par des hommes qui se sont présentés comme des disciples du guide religieux Serigne Moustapha Sy », raconte Mbaye Thiandoum, le rédacteur en chef.