« Ils avaient tout raflé, mais ce n’était apparemment jamais assez. Ils ont fait main basse, l’une après l’autre, sur les diverses ressources de l’État, et n’ont pas craint d’étaler avec impudence leurs rapides et considérables fortunes. Ils se sont tant acharnés qu’ils ont fini par tuer la poule aux œufs d’or.Mais une fois de plus, ce n’était pas encore assez pour la classe dirigeante. En provoquant la ruine économique et financière du pays et la dévaluation de facto de la monnaie nationale, elle réduisait au quart le pouvoir d’achat du citoyen, qui n’a plus accès qu’au compte-gouttes à ses maigres économies déposées en banque. Elle a fait de trois Libanais sur quatre des indigents et, dans plus d’un hall d’aéroport étranger, les collectes pour la lutte contre la faim au Liban ont remplacé les affiches vantant les charmes touristiques de notre pays »…