Liban : "Le premier jour après la fin du monde"

Edito: Fifi Abou Dib / L’Orient-Le Jour

« Nous venons de mourir, nous venons de naître. Chaque Libanais en mesure, aujourd’hui, de lire ces lignes ou de sentir l’odeur du café au réveil est un rescapé. Dans quel état ? À aucun moment, ni ceux qui ont été blessés, ni ceux qui ont perdu un être cher, ni même ceux qui n’ont subi « que » des dégâts matériels – la dévastation morale étant à divers degrés le lot de tous –, n’ont perçu cette monstruosité comme un accident. Quels que soient les résultats de l’enquête et qui que soient les responsables qu’elle pointera, les habitants de Beyrouth garderont de ce 4 août le souvenir d’une abjecte agression… »

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