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Egypte : Une prison pour journalistes

Lina Attalah, rédactrice en chef du média indépendant Mada Masr

En pleine pandémie, Human Rights Watch s’inquiète que l’homme fort du Carie Abdel Fattah al-Sissi profite de la crise sanitaire, pour s’octroyer plus de pouvoirs qu’il en a déjà. Du côté des médias et de la liberté de l’information, Reporters sans frontières écrit que « l’Égypte est devenue une des plus grandes prisons du monde pour les journalistes ». Le 17 mai dernier, c’est Lina Attalah, rédactrice en chef du média indépendant Mada Masr, au ton souvent critique à l’égard du régime, qui a été interpellée, avant d’être libérée sous caution. La journaliste était venue s’entretenir avec la militante des droits humains Laila Soueif, professeure à l’université du Caire et mère de l’activiste et blogueur Alaa Abdel Fattah — emprisonné depuis septembre 2019. Le magazine Jeune Afrique, dans sa dernière édition publie un entretient avec cette femme de médias, ardente défenseuse de la liberté d’expression.