
Source : Heidi.news/New York Times
Luon Sovath a passé des décennies à lutter pour les droits de l’Homme au Cambodge, pays membre de l’Organisation Internationale de la francophonie. En mars 2009, ce moine bouddhiste de Siem Reap, a été témoin de l’expulsion forcée de sa famille et d’autres habitants de son village. Malgré les menaces de représailles, il utilise la poésie et la chanson pour défendre le droit au logement. Son travail de plaidoyer touche aussi des intérêts économiques puissants. En 2012, il reçoit le Prix Martin Ennals, qui récompense chaque année des défenseurs des droits humains. Depuis des semaines, des vidéos de mauvaise qualité lui prêtant des relations sexuelles avec trois sœurs et leur mère, devenues virales sur les réseaux sociaux, ont pulvérisé sa réputation. Le New York Times a enquêté sur la campagne de dénigrement en ligne liée au gouvernement cambodgien et les outils technologiques employés pour déshonorer ce militant bouddhiste et le pousser à l’exil.