
Source: L’Orient-Le Jour, Edito Anthony Samrani
Prenez un conflit territorial vieux de trente ans, né sur les ruines de l’empire soviétique. Ajoutez-y une dimension religieuse, avec d’un côté un pays musulman à majorité chiite et de l’autre un pays chrétien orthodoxe. Puis un narratif quasi sacré des deux côtés avec des protagonistes qui veulent prendre leur revanche sur l’histoire, l’un sur le génocide arménien perpétré par les Turcs, l’autre sur sa défaite lors des années 1990. On est encore dans le Caucase mais on flirte déjà avec le Moyen-Orient. On y entre encore un peu plus quand interviennent les puissances extérieures. La Russie de Poutine ? C’est encore l’espace post-soviétique. L’Iran de Khamenéi ? Une puissance ayant un pied dans le Caucase. La Turquie d’Erdogan ?