source : Flavie Deprez
L’urgence sociale et environnementale, la montée en puissance de la responsabilité sociétale des entreprises , la quête de sens et le contexte législatif font de l’engagement un sujet « qui monte » dans les médias. Depuis quelques années, plus ou moins discrètement, apparaissent des médias « engagés » et des journalistes se spécialisent dans le journalisme de solutions. Jusqu’à introduire cette approche dans les médias généralistes. Le journalisme à impact s’est répandu et les initiatives qui visent à changer la société, la planète ou du moins à influer bénéfiquement le cours des choses se sont démocratisées.
On peut citer « Objectif Raison d’être », sur BFM Business, animée par Cyrielle Hariel, une émission hebdomadaire qui souhaite donner la parole à des dirigeants de petites, moyennes et grandes entreprises, qui choisissent une politique responsable et durable.
Ou encore « So Good », conçu par le groupe So Press et par la plateforme de crowdfunding Ulule. Le projet fonctionne sans pub. Il est financé par les abonnements des particuliers et par des entreprises comme BNP Paribas, Société Générale. C’est une revue papier trimestriel de 100 pages, pour mettre en lumière les gens, célèbres ou anonymes, qui tentent, chacun·e à leur façon, de changer le monde.
Ou encore « Give » Give qui a pour objectif de donner la parole, à chaque numéro, à une fondation/association et a pour ambition de nourrir le sujet de la générosité auprès de ses lecteurs. Ce sont les marques qui achètent le contenu publié dans le magazine)et la publicité. Le premier numéro sera consacré à l’association Imagine de la Fondation Hôpital Necker, dédiée aux maladies génétiques.