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UPF Section suisse, ça bouge !

Les journalistes de l’espace francophone se retrouvent une fois par année, en assises, à Yaoundé, Erevan, Hanoï, Conakry, Québec, Abidjan, Bucarest ou Ouagadougou.  A quoi cela sert-il ?  A quel besoin répond l’Union internationale de la presse francophone, une association reconnue par l’Onu, l’Organisation internationale de la francophonie et l’Unesco, forte de 3’000 confrères, éditeurs, bloggeurs, porte-paroles d’organisation à but public, dispersés dans le monde ?

La réponse à ces questions est simple : l’UPF est un exceptionnel forum qui génère échanges débats et réflexions sur le métier d’informer. L’UPF est un lieu unique de défense du droit à l’information. Avec comme référence, la communauté de valeurs, culturelles, sociales, patrimoniales, qui unissent l’espace francophone. L’UPF est l’occasion d’une extraordinaire ouverture vers des confrères de plus de cinquante pays.

La section suisse, que j’ai désormais l’honneur de présider, vient de fêter ses 60 ans ! Elle a été fondée le 27 novembre 1959 par le Neuchâtelois Claude Bodinier et s’appelait alors l’Association suisse des journalistes de langue française, puis l’Association suisse des journalistes francophones. Elle a régulièrement apporté ses contributions aux activités de l’Union internationale, notamment par le charisme de son ancien président international, Jean-Marie Vodoz, de son responsable pour l’Europe, Daniel Favre ou de son tout récent vice-président Jean-Pierre Molliet.

Aujourd’hui, la section suisse repart avec un comité renouvelé. Avec des femmes et des hommes, des séniors et de jeunes plumes prometteuses de la presse romande, et des projets dans les tiroirs. Nous souhaitons favoriser les échanges avec nos confrères du sud. Nous avons tant en commun et tant à nous apporter. Nous souhaitons organiser des évènements, notamment en nous rapprochant de la toute nouvelle chaire de la francophonie de l’Université de Genève. Nous continuerons à nous battre, en Suisse, pour que le français conserve sa juste place à l’école obligatoire, dans les administrations ou le monde des entreprises et ne soit pas remplacé par l’anglais. Nous avons régulièrement participé à la Semaine de la francophonie et de la langue française. Nous avons aussi collaboré à la présentation de la littérature africaine au Salon du livre de Genève. Et nous éditons chaque mois, une fiche appelée « Défense du français » qui précise le sens des mots employés faussement dans les médias. Les Editions Loisirs et Pédagogie ont réuni 300 de ces termes dans un ouvrage « Petit lexique des belles erreurs de la langue française ».

Les prochaines assises de l’UPF se tiendront du 7 au 9 décembre en Tunisie, en marge du sommet de l’OIF. Nous invitons tous à adhérer à notre association, à participer à nos activités et à faire rayonner l’information libre et indépendante dans l’espace francophone.