Carnet de route d’une excursion inattendue : les 48es Assises de l’Union de la presse francophone au Cameroun.
Lorsque M. Jean-Pierre Molliet m’a contacté pour me proposer de faire partie de la délégation suisse aux Assises de la presse francophone, ma première pensée a été pour la belle devise que nous a adressée notre lecteur Bruno Borghi : « En ces temps orwelliens, l’Antipresse, c’est LA presse. » Eh oui, cette invitation m’a confirmé que ce qui était au début une simple lettre aux amis est devenu un « média » à part entière, participant de manière directe à cette évolution-hybridation qu’il est convenu d’appeler les « nouveaux médias ». Cette virée camerounaise est mon premier séjour — trop bref — en Afrique noire. Ce carnet de route mêle mes observations personnelles aux réflexions plus générales suscitées par les rencontres et les débats auxquels j’ai participé.