L’Union Internationale de la presse francophone (UPF) s’insurge contre la détention du journaliste algérien Khaled Drareni et exige sa libération immédiate.
Le journaliste Khaled Drareni, membre de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF) passera probablement ce lundi sa troisième nuit en garde à vue à Alger. Khaled Drareni avait été interpellé samedi 7 mars en plein exercice de son métier de journaliste au moment où il couvrait la marche populaire dans le centre d’Alger et les arrestations musclées de ses participants par les forces de l’ordre. Après un passage par le commissariat de Rouiba, il a été transféré la nuit même au commissariat de Cavaignac. Dimanche 8 mars, la garde à vue du journaliste Khaled Drareni avait déjà été prolongée par le procureur de la République pour un « complément d’enquête », selon les avocats. Ce que ces derniers ont qualifié d’une mesure légale mais « exceptionnelle ».
Ses avocats qui avaient été informés dimanche de sa présentation devant le tribunal disent leur incompréhension. « Nous nous sommes rendus au tribunal dès 8h ce matin, et nous avons attendu des heures sans que Khaled Drareni et les autres détenus dont des journalistes ne soient présentés devant le juge. Aucune information ne nous a été par ailleurs communiquée à ce sujet », a déclaré à la presse l’avocat de Khaled Drareni, Me Hafid Tamert qui dit son incompréhension devant de telles pratiques.
Dans un communiqué publié ce lundi 9 mars depuis son siège à Paris, l’UPF par la voix de ses membres à travers le monde entier s’indigne devant de telles pratiques et exprime son soutien total à Khaled Drarerni. L’Union internationale de la Presse francophone appelle à sa libération immédiate et inconditionnelle.