Affaire Benjamin Griveaux en France : la presse dans tous ses états

Huffington Post/20 Minutes
La démission de l’ex-candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, suite à la diffusion d’un vidéo compromettante sur les réseaux sociaux, continue à faire des vagues dans la presse en France. L’avocat d’extrême-gauche, tel qu’il se décrit lui-même, Juan Branco a annoncé saisir le CSA après une interview tendue sur BFM TV par Apolline de Malherbe.
« Plus on vous entend, plus on se demande si Piotr Pavlenski n’est pas que l’exécutant et vous le manipulateur. Merci d’avoir été quand même notre invité en direct sur BFM TV et sur RMC. » C’est par cette phrase que la journaliste Apolline de Malherbe a conclu son interview de Juan Branco, un temps avocat de Piotr Pavlenski, lundi matin, dans le cadre de l’affaire Benjamin Griveaux. Une interview tendue qui a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, beaucoup de télespectateurs la qualifiant d’« à charge ». Certains ont même annoncé avoir envoyé des signalements au CSA. Comme Juan Branco.
Contacté par Le HuffPost, l’avocat confirme avoir saisi le CSA : « La fin de l’interview constitue une forme d’accusation, et une atteinte très grave à la présomption d’innocence. Elle m’accuse d’être derrière cette affaire sans aucun élément de preuve. Et elle ferme l’interview là-dessus, donc elle m’interdit de répondre. C’est une accusation très grave portant sur la commission d’une infraction. Mon signalement porte surtout sur la fin de l’interview, mais la fin est éclairée par le reste de l’interview. C’était une interview accusatoire ».